Notre impact
Plus de 5000 hommes en 35 ans!
La clientèle
Des personnes à la recherche de sens
Les personnes que nous accompagnons sont souvent en rupture avec leur milieu familial et social, et peuvent vivre par conséquent beaucoup d’isolement et de solitude.
La plupart font face à différentes problématiques telles que la toxicomanie, la dépendance au jeu, la santé mentale, la violence, la judiciarisation.
Aussi, un potentiel insoupçonné et des ressources intérieures qui méritent d’être mises de l’avant. Notre travail est de leur en faire prendre conscience.
Une place importante au rôle de pères
Les Apparts est l’une des seules ressources de la Montérégie offrant l’environnement physique, la structure et le soutien psychosocial favorisant la consolidation du lien paternel chez les personnes vivant en situation d’instabilité résidentielle ou d’itinérance.
Pour les pères qui y résident, l’accessibilité à un logement permet soit de prendre la pleine garde des enfants, soit de profiter de la garde partagée ou, à tout le moins, de récupérer des droits de visite.
À la base, même si le père est en apprentissage et cherche à développer ses habiletés parentales, nous restons convaincus qu’il est dans l’intérêt supérieur de l’enfant de lui permettre de vivre avec son père et d’éviter les mesures de placement dans les familles d’accueil.
C’est en étant présents dans son quotidien et en lui donnant accès à un coaching approprié que le résident pourra le mieux développer ses compétences et renforcer son potentiel. Dans ce sens, Les Apparts se distinguent d’un atelier de quelques rencontres sur le thème de la croissance personnelle. C’est un véritable laboratoire in vivo où la famille peut évoluer dans un milieu sécuritaire offrant tout le soutien nécessaire.
Une place importante au rôle de pères
Les Apparts est l’une des seules ressources de la Montérégie offrant l’environnement physique, la structure et le soutien psychosocial favorisant la consolidation du lien paternel chez les personnes vivant en situation d’instabilité résidentielle ou d’itinérance.
Pour les pères qui y résident, l’accessibilité à un logement permet soit de prendre la pleine garde des enfants, soit de profiter de la garde partagée ou, à tout le moins, de récupérer des droits de visite.
À la base, même si le père est en apprentissage et cherche à développer ses habiletés parentales, nous restons convaincus qu’il est dans l’intérêt supérieur de l’enfant de lui permettre de vivre avec son père et d’éviter les mesures de placement dans les familles d’accueil.
C’est en étant présents dans son quotidien et en lui donnant accès à un coaching approprié que le résident pourra le mieux développer ses compétences et renforcer son potentiel. Dans ce sens, Les Apparts se distinguent d’un atelier de quelques rencontres sur le thème de la croissance personnelle. C’est un véritable laboratoire in vivo où la famille peut évoluer dans un milieu sécuritaire offrant tout le soutien nécessaire.
Des cas vécus
Revenir à La Casa
Marc en est à son deuxième séjour, son expérience passée et le chemin parcouru le rendent davantage conscient de ce qu’il peut améliorer pour ne plus perdre pied.
Il ne veut plus retourner dans ses anciens modèles et il compte prendre les moyens pour que ça ne se reproduise plus. Il est reconnaissant de pouvoir revenir à La Casa.
Il se sent en confiance et il aime être entouré, soutenu et accompagné par du personnel compétent et à l’écoute. Il est motivé dans sa démarche.
Le fait de ne pas avoir à vivre de l’insécurité financière lui permet de prendre le temps d’élaborer des projets pour l’avenir. Il a envie de se réorienter en conduite de machinerie lourde.
Prise de conscience
Steve est reconnaissant d’être à La Casa. Il est heureux de côtoyer au quotidien les usagers, les employés et les bénévoles.
Dans le regard de ceux-ci, il ne voit pas de jugement, mais plutôt de l’ouverture et du respect qui lui font du bien. Il renforce son estime de soi.
Comme il se sent apprécié et considéré par des personnes de tous âges, il se réconcilie avec le fait qu’il a inévitablement blessé des gens au cours de sa vie.
Il a également renoué avec ses passions artistiques. Il passe beaucoup de temps à dessiner, à gratter la guitare et à jouer du piano.
Prise de conscience
Steve est reconnaissant d’être à La Casa. Il est heureux de côtoyer au quotidien les usagers, les employés et les bénévoles.
Dans le regard de ceux-ci, il ne voit pas de jugement, mais plutôt de l’ouverture et du respect qui lui font du bien. Il renforce son estime de soi.
Comme il se sent apprécié et considéré par des personnes de tous âges, il se réconcilie avec le fait qu’il a inévitablement blessé des gens au cours de sa vie.
Il a également renoué avec ses passions artistiques. Il passe beaucoup de temps à dessiner, à gratter la guitare et à jouer du piano.
Prendre soin de soi
Pour être admis dans une autre ressource, on lui a d’abord demandé de faire ses preuves. Il s’est alors tourné vers La Casa, mais ce n’était pas son premier choix.
Il appréhendait son entrée, il craignait de se sentir isolé. À sa grande surprise, dès la première semaine, il s’y sent bien.
Avec son intervenant, ils définissent ensemble des objectifs pour devenir plus autonomes. Encouragé et soutenu, il chemine bien et réalise graduellement ses objectifs.
Il est fier de lui et il est motivé. Il entreprend des démarches, socialise davantage et participe aux activités. Il prend davantage soin de lui et il prend régulièrement des marches.
De résident à cuisinier
Richard a séjourné à La Casa en 2016. Il y retrouve un équilibre, il reprend confiance en lui et adopte de saines habitudes de vie.
À la fin de son séjour, il poursuit son bénévolat à LaCasa comme aide-cuisinier, un soir par semaine.
Comme il se débrouille bien en cuisine, qu’il a de l’initiative et qu’il est apprécié des gars, on lui propose de travailler de nuit, sur la liste de rappel au début.
Aujourd’hui, il est cuisinier à temps plein.
De résident à cuisinier
Richard a séjourné à La Casa en 2016. Il y retrouve un équilibre, il reprend confiance en lui et adopte de saines habitudes de vie.
À la fin de son séjour, il poursuit son bénévolat à LaCasa comme aide-cuisinier, un soir par semaine.
Comme il se débrouille bien en cuisine, qu’il a de l’initiative et qu’il est apprécié des gars, on lui propose de travailler de nuit, sur la liste de rappel au début.
Il est aujourd’hui cuisinier à temps plein.
Vivre aux Apparts
Après un séjour à La Casa, Jakub est parti vivre dans un logement aux Apparts.
Cela lui apporte de la stabilité et de la confiance. Des gens gravitent autour de lui et se préoccupent de son bien-être. Aussi, cela lui permet d’accueillir son fils trois jours par semaine.
Son garçon, qui adore venir aux Apparts, compte les jours avant son retour. Il retrouve des amis de son âge dans le bloc, il peut jouer dehors dans le module de jeux ou dans la salle commune.
Il y aussi les fêtes organisées par les intervenants comme l’Halloween ou Noël (c’était lui sous le déguisement du Père Noël cette année). Ce sont de beaux moments.
Notre modèle d’intervention
Un outil privilégié : l’intervention biopsychosociale
Durant son séjour, chaque résidant se voit assigner un intervenant qui a le mandat de le soutenir dans ses démarches et de favoriser le maintien de ses acquis. Le coaching et l’autonomisation sont les outils privilégiés de l’intervention.
Chacun participe à la rédaction de son plan d’intervention dont les objectifs sont en lien avec les modèles de vie (boucles coincées selon ACT). Nous travaillons avec eux à débusquer les éléments de leur personnalité qui les amènent vers des situations d’itinérance ou à risque de la vivre.
Voici quelques sujets concrets abordés lors de ces séances : la difficulté de maintenir un logement, les problèmes de toxicomanie et de jeu, la clarification de sa situation juridique, le rôle de parent, la restauration d’un réseau social, le retour aux études, les habiletés reliées au travail, le crédit personnel, le règlement des dettes, le recouvrement de la santé physique et mentale, les loisirs, les communications.
Aussi, nous invitons les résidents à créer des liens et un nouveau réseau social afin de retrouver la joie de vivre. C’est une approche basée sur la psychologie positive.
Consultez L’accompagnement dans le changement dans un contexte d’itinérance, par Claire Desrosiers, en collaboration avec Suzanne Larose pour plus d’information sur le modèle d’intervention développé et appliqué à La Casa.